Editorial : « C’est pitiant »
Dans nos quartiers populaires, quand une affaire est triste et lamentable, on la qualifie de « pitiant » ; une histoire qui suscite de la pitié. C’est ce que nous vivons, Buitruille Michel et moi devant les tribunaux avec les harcèlements judicaires intempestifs, en provenance de Chez Maître Serge Effi Kokora, avocat de sa mère. Des procès qui nous tombent sur la tête comme des coups de massue, totalement arbitraires et injustifiés.
Tous les faits ayant servi de fondements à nos reportages reposent sur des preuves. Nous les avons exposées avec des photos et des procès-verbaux établis par des huissiers de justice près de la cour d’appel et le tribunal de première instance d’Abidjan. Mais Serge Effi Kokora écrase du pied et surtout avec arrogance nos remarques et preuves pour nous traîner d’une juridiction à l’autre, d’un tribunal à l’autre, entre le palais de justice d’Abidjan et le tribunal d’Aboisso, soit pour diffamation, soit pour expulsion de la résidence de Mr Buitruille Michel à Assinie PK 18, soit pour « vol de coco d’une valeur de trente-cinq mille francs 35000FCFA ». Ironie de l’histoire, les coco dont il est question appartiennent au voleur ! Ce qui revient à dire que « Buitruille Michel a volé son propre coco qui tombe dans sa propre cour ».
D’un côté, de pauvres gens se retrouvent en prison pour avoir dans un moment de colère cassé le mur d’autrui. La justice les condamne à des amendes et des mois d’emprisonnement. De l’autre Maître Serges Effi Kokora fait détruire au Caterpillar la résidence de Laurent Ridet sise à Pk 18 à Assinie Maffia. Pris de détresse le concerné perd la vie. Mais l’avocat reste intouchable comme un poisson dans les profondeurs de l’océan
Ano Nianzou